La Gestalt, le corps pour allié … sur La Croix Magazine

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Méthode de psychothérapie, la Gestalt-thérapie propose un travail sur soi qui prend appui sur le corps. Reportage à Rennes, lors d’un stage mêlant danse et exploration personnelle. Élodie Maurot, du magazine La Croix, nous livre son expérience de la Gestalt Thérapie en groupe. Je reproduis le contenu de l’article ici.

Bonne lecture ! 

Une musique s’élève, lente et puissante. Au sol, quinze corps sont allongés, immobiles. Petit à petit, délicatement, ils se mettent à bouger, à s’étirer, à se déployer, puis à se redresser, comme appelés vers le ciel. Ils restent quelques instants dans cet acmé, puis décroissent, se replient, se recroquevillent, avant de reposer au sol, immobiles…

Célestine Masquelier-Demulier, danseuse professionnelle et Gestalt-thérapeute, a proposé cet exercice dansé, figurant une « fleur qui croît et décroît », avec une ambition précise. « Je vous propose de nous mettre en mouvement par la danse, pour faire surgir du nouveau dans nos vies », a-t-elle expliqué aux participants de ce stage de deux jours, proposé par l’école Gestalt Plus, à Rennes. En jalons, elle a déposé deux citations de chorégraphes : « Pina Bausch disait : ”Dansez, dansez, sinon nous sommes perdus !”, et Susan Buirge : “Faites attention à ce que vous dansez, car ce que vous dansez vous le devenez…”. » Une manière d’indiquer que la danse est une chose sérieuse. Et un medium précieux dans la connaissance et le déploiement de soi.

L’attention à la dimension corporelle est au cœur de la Gestalt-thérapie, née dans la seconde moitié du XXe siècle. Son nom vient de l’allemand Gestalt, signifiant « forme » ou « figure ». « La Gestalt-thérapie s’occupe de la thérapie de la Gestalt, c’est-à-dire qu’elle donne du soin à la “forme” ; elle vise la mise en mouvement des formes figées pour fluidifier l’échange entre l’organisme et l’environnement », résume Chantal Masquelier-Savatier, psychologue, Gestalt-thérapeute et formatrice.

Fille dissidente de la psychanalyse, cette méthode se distingue par l’importance qu’elle accorde au « contact » : contact entre l’individu et les autres, entre l’organisme et son environnement, entre le « moi » et le « non-moi ». Ses fondateurs, Fritz Perls, Laura Perls et Paul Goodman ont défini le contact comme le « toucher touchant quelque chose » et l’ont placé au cœur de leur vision de l’humain et de sa croissance. « Tout organisme est en relation avec un environnement et aucun organisme ne subsiste sans échange », rappelle Chantal Masquelier-Savatier. Le contact peut être ouvert, aisé, créatif, mais il peut aussi se révéler résistant, difficile, source d’angoisses… Le travail thérapeutique vise alors à le rendre plus conscient et plus fluide.

Avec cet arrière-plan théorique, la danse apparaît comme une voie intéressante pour explorer le contact. « La thérapie est aussi un art. Elle relève davantage du domaine des arts que de celui des sciences », a écrit Laura Perls. La danse permet d’être dans « l’ici et maintenant », autre notion chère à la Gestalt. Elle oblige à s’exposer et à être regardé, à ajuster l’amplitude de ses mouvements, fait prendre conscience de sa capacité – et de ses limites – à toucher et à être touché. Elle demande d’être attentif à l’autre et à soi dans son rapport à l’autre.

Au cours du stage, elle fait aussi surgir des émotions, parfois puissantes. De la tristesse ou de la joie, qui dessinent sourires ou larmes sur les visages, lors d’un exercice où chacun est invité à chorégraphier un épisode important de sa vie devant un partenaire. Elle suscite une jubilation et une légèreté presque enfantines dans les temps de « co-création » improvisée. Une douce gravité toujours…

La présence du groupe permet aussi de sonder la confiance envers autrui, comme dans cet exercice dansé où les danseurs se laissent tomber, à tour de rôle, en sollicitant juste auparavant l’aide du collectif par un appel. Tout le groupe se rassemble alors pour empêcher la chute et soulever le danseur à bout de bras… « La Gestalt cherche à équilibrer le pôle intellectuel, le pôle corporel et le pôle affectif, à leur accorder autant de place, alors que nos habitudes privilégient plutôt l’intellect », souligne Célestine Masquelier.

Agnès Delneufcourt

Gestalt thérapeute & Psychologue du travail

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